DÉFINITION DU CADRAGE PAR MARCEL MARTIN
A l’origine, lorsque caméra était fixe et enregistrait le point de vue du « monsieur de l’orchestre », le cadrage n’avait aucune réalité spécifique puisqu’il se bornait à délimiter un espace correspondant très exactement à l’ouverture d’une scène de théâtre à l’italienne. Progressivement, on s’est aperçu qu’on pouvait :
On voit, par ces quelques exemples, à quelle extraordinaire transformation et interprétation de la réalité se livre le cinéma au moyen d’un facteur de création aussi élémentaire que le cadrage. Marcel Martin, Le langage cinématographique, éd. du Cerf, 1962. |
RECHERCHES ET EXPOSÉS SUR LA NOTION DE CADRAGE :
Lecture : Entretien avec Roland Barthes dans Cahiers Cinéma, n° 147, pp 23 et 25. Exposé : La valeur dramatique du gros plan (objets, visages, etc.) chez Eisenstein. Exposé : Valeur dramatique de la contre-plongée chez Orson Welles, dans Citizen Kane (1941) par exemple; de la profondeur de champ dans l'œuvre de ce même metteur en scène. |