Les candidats sélectionnés à l’issue des épreuves écrites sont déclarés admissibles à la session orale. Cette partie du concours s’articule autour de trois types d’épreuves: 

1. les épreuves orales fondées principalement sur la personnalité du candidat.

  • l’entretien individuel,
  • l’entretien collectif,
  • l’entretien face à face.

Ces épreuves représentent la part la plus importante de cette deuxième partie du concours. Le poids des coefficients et la variété des épreuves témoignent de la volonté des Ecoles de recruter sur des critères propres à leur pédagogie, et détachés du système scolaire «traditionnel », en particulier de la classe préparatoire. C’est une des raisons pour lesquelles nous nous attacherons à décrire les modalités et les spécificités de ces épreuves, auxquelles peu de candidats sont confrontés pendant l’année.

2. Les épreuves orales qui font appel d’abord à des connaissances, puis à un comportement:

Le candidat retrouvera ses armes académiques, avec lesquelles il a surmonté les épreuves écrites mathématiques, culture générale, histoire géographie, langues vivantes,... 

Si le candidat retrouve ces matières à l’oral, c’est aussi parce qu’il doit prouver sa capacité à convaincre de vive voix. Aussi, il serait caricatural de ne voir dans cette partie du concours qu’une simple « redite» de l’écrit. L’exemple le plus frappant est sans doute celui des langues vivantes, pour lesquelles certains critères d’évaluation sanctionnent clairement le ton, la capacité de réaction, l’intelligence du comportement, face à un sujet plus ou moins général.

3. Les épreuves orales qui font appel à la logique

Il s’agit principalement des tests psychotechniques, qui mesurent avant tout une performance, et sans doute aussi une capacité de réaction et d’adaptation.